lundi 4 février 2019

Infertilité, infécondité, inégalité, réalité

le cycle de la femme, tel qu’on nous l’apprend à l’école. 
Une belle théorie, simple à comprendre et rassurante. 
Mais dans la pratique?

Bref, je ne suis absolument pas là pour vous faire un cours de science, et encore moins pour vous donner des avis médicaux, mais pour partager avec vous mon expérience de l’infertilité.



J’ai voulu être mère très jeune, j’étais prête psychologiquement et physiquement vers 20 ans. A l’arrêt de la pilule, comme bon nombre d’entre nous, j’étais surexcitée à l’idée de me dire que désormais une grossesse pouvait survenir et que quelques mois plus tard je réaliserai mon rêve d’être mère.

Mais voilà, ce n’était pas si simple. Le corps a repris ses droits et n’en a fait qu’à sa tête. Alors les cycles de 28 jours théoriques , je ne me souviens même pas en avoir eu...

Remis dans son contexte, à l’époque on m’avait dit qu’une première grossesse pouvait mettre entre 12 à 18 mois alors...
j’ai patienté, j’ai espéré, j’y ai cru, j’ai été déçue...
J’avais ce que je pensais être des retards de règles (retard de règles=bonne nouvelle? Et bien non!), et j’ai fait de nombreux tests de grossesse (oui,oui, on ne sait jamais, peut-être que le premier ne fonctionnait pas...).

Je suis allée consulter.
« Vous êtes jeune, en bonne santé, il faut être patient c’est tout. Aujourd’hui les gens aimeraient avoir un enfant aussi vite que s’ils achetaient un machine à laver ».

Je m’en souviens comme si c’était hier.

La patience... et un grand sentiment de solitude aussi. On se questionne, on se remet en question, on se culpabilise, ma vie s'est mise à tourner autour de cet unique projet qui n’aboutissait pas.

Je suis allée consulter de nouveau l’année suivante.
Mais je suis jeune et en bonne santé bordel! Qu’est-que je viens l’emmerder avec mes doutes et mes questions?

Ce n’est évidemment pas ce que le gynécologue m’a dit, mais c’est bel et bien le ressenti que j’ai eu en sortant de son cabinet.

Je crois qu’à partir de ce moment, j’ai commencé à en parler à mon entourage. Je n’attendais pas vraiment de conseils mais j’avais besoin d’extérioriser ce mal être.
Les réactions ont été multiples, certaines compréhensives, d’autres attentives, et certaines absolument pas. Chacun y va de sa propre théorie donc c’est très délicat...

Mes amies, pour la plupart, ont été remarquables. Soutenantes, encourageantes, et surtout elles ont toujours eu beaucoup de tact. Parce que oui, à 24,25 ans les premières annonces de grossesse ont commencé à arriver.
Je n’étais pas la seule à vouloir être mère.

Je n’ai jamais ressenti de jalousie, envers des amies enceintes, mais pendant longtemps je n’arrivais pas non plus à être heureuse pour elles, sans ressentir un certain sentiment d’injustice.

Le couple? Ah il en prend un coup aussi... certaines épreuves rapprochent, d’autres éloignent. En ce qui me concerne c’était plutôt la deuxième option.

Devant ma solitude, j’ai cherché tous les moyens pour pouvoir tomber enceinte.

C’est là que tu penses qu’internet est ton meilleur ami. 

Tu te retrouves sur des forums de discussions, tu lis tout un tas de choses, de publicités, de produits miracles, qui au final te font de nouveau espérer.

J’ai tenté des méthodes naturelles type homéopathie, aromathérapie, des tisanes, des cachets de vitamines, des aliments pour booster la fertilité.
Utile ou pas? C’était surtout inapproprié dans mon cas, mais comme j’étais la seule préoccupée par ce désir de grossesse, j’ai tout tenté.
Les positions sexuelles aussi. La fréquence des rapports ( un savant calcul tout ça, qui ne laissait plus vraiment de place à la spontanéité).

Une des plus grosses idioties, a été de tenter les tests d’ovulation. Car devinez quoi? Ils étaient quasi tout le temps positifs!  Espoirs, espoir, espoir, désespoir!

Bon, après tout ce temps, il fallait se rendre à l’évidence, quelque chose ne tournait pas rond. Parfois j’avais mes règles au bout de 60 jours, parfois au bout de 90 jours....jusqu’au jour où elles ne sont plus du tout arrivées.

Alors on se plaint tout le temps d’avoir nos règles, mais en fait lorsqu’on ne les a plus, c’est pire. C’est comme si inconsciemment on t’enlevait une partie de féminité, celle qui porte le sens de la maternité, de la procréation.

J’ai décidé de changer de gynécologue, j’ai pris un grand nom de la région.
Pourquoi? Sans doute parce que c’était rassurant, parce que lui, il m’aiderait c’est sur (Je l'espérais tellement qu'il ne pouvait pas en être autrement).
Des mois d’attente pour obtenir un rdv.

Le jour J!
Je me présente, j’explique ma situation depuis ces dernières années.
« Vous êtes jeune... »
J’ai insisté.
J’ai expliqué que je n’avais plus de règles depuis des mois.
« Vous devez les avoir, mais vous ne vous en rendez pas compte, on se revoit dans 6 mois ».

Que dire... je n’ai même pas les mots pour décrire.

6 mois plus tard, nous nous sommes revus. Et j’ai eu des tests sanguins à réaliser à plusieurs périodes dans le mois.
A la suite des tests, silence radio...
J’ai tenté de contacter le gynécologue, mais on me répondait à chaque fois : «  Le médecin vous apportera une réponse par courrier ».

Et un jour dans la boite aux lettres j’ai reçu une réponse!!!! Mélange d’excitation, d’angoisse, de soulagement, j’allais enfin savoir.

1 phrase, une seule. J’ai toujours cette lettre:
«  les résultats de vos examens montre un cycle anovulatoire, à voir lors de votre prochaine consultation ».

Quoi? C’est tout? On ne pouvait pas me le dire au téléphone? Et puis ça finalement, je m’en doutais un peu déjà...!

Rdv suivant, le gynécologue me prescrit le fameux Clomid dont je vois le nom partout sur les forums.  mais dont je ne connais rien. Un fort dosage pour mon poids de l’époque (45kg).
La consigne c’est de commencer le traitement le premier jour des règles.

Mais je n’ai pas mes règles...

Je commence donc le traitement au hasard de la période.
Pas de suivi, pas de contrôle.... et quelques jours plus tard je me retrouve avec une hyper stimulation ovarienne avec tous les désagréments et les risques que cela comporte.

Je suis désespérée. Je me sens seule, incomprise, désemparée, et je confie mon desarroi à mon médecin traitant de l’époque.
Celui-ci n’a pas la solution mais, il me donne des coordonnées. Il m’oriente vers un gynécologue et fait en sorte de m’obtenir un rendez-vous dans les jours qui suivent.

Ce gynécologue en question. Je lui voue une éternelle gratitude. Je ne suis pas tombée enceinte dans les mois qui ont suivi, il n’a pas trouvé « de solution » mais il a transformé ma vie, il m’a sauvé.

Il m’a reçu, m’a longuement écouté, et m’a dit qu’il allait tenter de comprendre à l’aide de questions, d’examens complémentaires et que je ne ressortirai pas tant qu’on aurait pas des pistes à explorer.
Je suis restée 2 heures dans son cabinet, bien plus que de la gynécologie, il y avait ce côté accompagnement psychologique, cette recherche biographique, une dimension analytique de mes habitudes de vie alimentaire, sommeil, antécédents...

Il a émis quelques hypothèses et à ciblé des examens à réaliser.

Dans le mois qui a suivi, on a pu mettre un mot, un mot un peu bizarre, qui fait peur.
Ce mot n'est pas une maladie mais plutôt un état.

Je suis SOPK.

Quoi? C'est quoi ça?
En gros résumé, il s'agit d'un dérèglement hormonal général. Les hormones sécrétées par l'organisme ne surviennent pas au bon moment, ou en quantité suffisante, ou pas dans l'ordre "logique". On en reparlera plus longuement, mais voilà je savais enfin ce qu'il en était.

Mes ovaires travaillaient à bloc, tout le temps, mais de façon inefficace. Je n'avais donc aucune ovulation, et aucune règle.

Je n'avais pas rêvé, je n'étais pas folle.

Après tout ce temps, le parcours ne faisait que commencer finalement, mais je me sentais un peu moins seule.

Vous vous doutez bien que l'histoire connaît une fin heureuse, miraculeuse même! Je me sens très chanceuse malgré toutes ces épreuves.
Et avec le recul, beaucoup de recul, je ne connais finalement que des fins heureuses dans tous les cas d'infertilité portés à ma connaissance. La seule chose qui n'est absolument pas maîtrisable, c'est le temps qui passe, et c'est le ou les moyens pour y parvenir.

Il faut toujours y croire.

L'accompagnement psychologique dans tout ça? Peu ou pas existant, peu importe les raisons. 
Mais cela en fait une raison supplémentaire pour moi aujourd'hui dans mon choix professionnel de demain.
Je souhaite plus que tout pouvoir apporter une écoute, un mot, une bienveillance, une compréhension à celles (et ceux) qui en auront le besoin à un moment dans leur vie. Il suffit parfois de peu, mais le fait d'être considéré, accompagné, peut faire bouger beaucoup de choses.

Comme ce gynécologue, qui ce jour là, a pris le temps pour moi. Je n'ai pas eu de contact depuis plus 12 ans mais je n'oublierai jamais...Merci Docteur.







1 commentaire:

  1. Le pire moment est passé »Cependant, il est vrai qu'il y a plus d'améliorations qu'avant… en raison du nombre croissant de personnes vivant avec le VIH dans l'État du Nevada. Comment pourraient-ils tous les stigmatiser? Donc tout devient un peu plus facile et on commence à tout partager ... On a aussi commencé à s'inviter et se rendre visite dans une communauté. Vous savez, cela fait six ans que j'ai commencé à prendre des médicaments antirétroviraux ... Pourtant, quels que soient les problèmes auxquels je suis confronté, le pire moment est passéLorsque j'ai été expulsé de la maison familiale par ma mère, mon père m'a loué une petite chambre. Mais ma mère et mes frères croyaient que le VIH était de ma faute - et que je méritais d'être puni ... Je me considérais aussi indigne et sans espoir ... Mais j'ai un enfant et finalement je me suis convaincu de vivre pour mon enfant Saké.
    Ma mère ne savait rien [du VIH]. Elle n’a rien compris. Est-ce que tu sais pourquoi? Elle n’a pas eu [la chance] de sortir de chez elle et de communiquer avec la société. Cependant, mon père interagit avec la communauté. Je sais que ses amis sont mûrs et dignes afrique amérique. Donc, il a une meilleure compréhension qu'elle.Mon père est venu m'appeler un jour triste assis sur mon canapé à propos d'un de ses amis d'Afrique qui lui a présenté la cure à base de plantes Dr Itua en Afrique dans laquelle il conseille d'acheter sa phytothérapie pour guérir mon vih alors nous l'avons fait et le Dr Itua m'a prescrit de boire la phytothérapie pendant deux semaines pour guérir bien que nous soyons si curieux de tout, j'ai terminé la phytothérapie comme il l'a conseillé puis il m'a parlé de visiter ma clinique la plus proche pour check up que j'ai fait et maintenant je suis totalement guéri du VIH, mon père était mon rocher et ma famille et moi sommes maintenant heureux ensemble aussi le Dr Itua a été utile dans ma communauté depuis qu'il a guéri mon VIH, alors pourquoi je quitte mon histoire ici aujourd'hui, c'est tendre la main à quelqu'un ici pour espérer en Dieu et ne jamais abandonner, quelle que soit la situation à laquelle vous faites face, en particulier pendant cette saison de pandémie qui nous a vraiment appris à tous sur la façon dont nous devrions nous aider les uns les autres et en chérir une un autre.Dr Itua guérit le f Maladies suivantes ..... Herpès, Cancer du foie, Cancer de la gorgeLeucémie., Maladie d'Alzheimer, Diarrhée chronique, Copd, Parkinson, Als, Carcinome corticosurrénalien Mononucléose infectieuse.
    Cancer de l'intestin, cancer de l'utérus, fibrome, cancer de la vessie, VIH, cancer de l'œsophage, cancer de la vésicule biliaire, cancer du rein, Hpv, cancer du poumon, mélanome, mésothéliome, myélome multiple, cancer de la bouche, cancer des sinus, hépatite A, B / C, cancer de la peau, Sarcome des tissus mous, cancer de la colonne vertébrale, cancer de l'estomac, cancer du vagin, cancer de la vulve,
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