samedi 14 décembre 2019

Propreté #3

Presque 6 mois après notre premier essai de culottes d'apprentissage de la propreté pour Gabriel, je vous donne quelques nouvelles!

Le pot a été adopté, Gabriel a compris qu'il y avait un rapport avec "caca" qu'il exprime lorsque sa couche est mouillée, ou lorsqu'il nous réserve une petite surprise toxique!



Ceci dit, il ne se manifeste pas encore de manière automatique pour le moment, et parfois lorsqu'on lui demande s'il a fait il nous dit "non"  et s'échappe vite!

Pour avoir eu 3 enfants, je peux vous dire qu'à chaque fois l'apprentissage de la propreté a été différent.
Un enfant qui est prêt, physiologiquement et psychologiquement peut être propre très tôt, c'était le cas de ma fille à 18 mois, qui du jour au lendemain a refusé les couches, et il n'y a jamais eu un accident.

Pour certains, c'est un peu plus tard.

Gabriel a 22 mois (20 mois en âge corrigé), nous ne le pressons pas, nous verrons d'ici l'été prochain comment ça se passe.

Nous sommes très contents d'avoir fait cette expérience avec Gabriel et d'avoir découvert les culottes d'apprentissage de la propreté. Merci à Huggies qui a même pensé au petit diplôme à lui remettre lorsqu'il aura franchi cette étape!
#HuggiesPullUps2019

mercredi 16 octobre 2019

Vacances #2

Oh la la, prise dans la folie de la rentrée, je suis totalement à la bourre pour les articles vacances!

Aujourd'hui je vous parle des Baux de Provence, un très joli village provençal. C'est ce genre de village où vous devez vous garer en contre-bas, puis monter et faire la visite à pieds (c'est tout à fait possible en poussette!). Autour, vous pouvez admirer les champs de lavande et toute cette végétation qui reflète bien notre région.

C'était notre deuxième visite là-bas, la précédente date d'il y a quelques années.

Cette année nous voulions vraiment voir les Carrières de Lumières.

Les Carrières de Lumières proposent chaque année différentes expositions.

Nous avons vu l'expo sur Van Gogh, la nuit étoilée et une autre sur le Japon rêvé.

Les oeuvres sont projetées sur toute la surface des carrières, avec une animation visuelle et sonore. On plonge dans une ambiance enchantée, pour un spectacle artistique magnifique.

Personnellement j'aime la peinture,  et l'art en général. Mais je peux vous dire que cette visite a plu à toute la famille!
Chacun y a pris ce qu'il pouvait, et en a gardé de jolis souvenirs.

Petit conseil en pleine saison : Ne pas faire la queue 1/2 heure avant votre heure de passage dans les carrières, tout le monde passe à l'heure, et vous attendrez pour rien.

A la suite des Carrières de Lumières, nous nous sommes dirigés vers le village.
Boutiques, restaurants panoramiques, petites ruelles fleuries, on y passe vraiment un bon moment!

Le châteaux des Baux peut se visiter ainsi que son musée, le musée des santons, et de petites églises.

Une exposition de Stefan Szczesny se trouvait également dans l'ensemble du village, lors de notre visite.



Sur la route retour, nous avons fait un petit tour par Aix-en-Provence, à mi-chemin,  pour la pause goûter.

Nous aimons bien faire des journées culturelles avec les enfants, pour leur montrer toutes les richesses de l'art, de l'histoire et de la culture en général. Ils sont très réceptifs (pourvu que ça dure!) et aiment bien découvrir de nouvelles choses.

Une belle journée en famille, pas loin de chez nous!


Connaissez-vous les Baux de Provence?

mardi 10 septembre 2019

propreté #2

Comme vous l'avez lu dans l'article précédent sur la propreté, nous ne sommes pas pressés, nous respectons le rythme de Gabriel.

Mais...Nous avons quelques nouveautés depuis l'utilisation des culottes d'apprentissage Pull-ups de Huggies.



Coïncidence ou pas, je voulais le partager avec vous!


Gabriel utilise depuis cet été les culottes d'apprentissage, la version Jour et la version Nuit.

Pour rappel, les culottes d'apprentissage ont un indicateur d'humidité, et une technique absorbante qui permet une légère sensation d'humidité pour que bébé puisse voir et ressentir lorsque sa couche est mouillée.


Gabriel nous dit "caca" dès que sa couche est mouillée (pour pipi ou plus!)


il ne regarde pas encore l'indicateur d'humidité, donc c'est plutôt par rapport à la sensation qu'il se manifeste.

Affaire à suivre!


Petit bémol par rapport aux tailles. Gabriel fait 13/14 kg. Il porte les culottes indiquées pour 8/17kg et je les trouve un peu juste. Il n'est pas serré mais il ne peut pas les enfiler ou les enlever seul.

Aucun problème de fuite en journée, mais il est arrivé la nuit que Gabriel soit mouillé. Je pense que c'est en partie à cause de la taille de la couche ( et à mon petit dodu!)

jeudi 5 septembre 2019

Vacances #1 - Découverte nautique en famille!

Nous vivons en bord de mer et pourtant c'est la première fois que nous faisions ce style d'activités.
Je vous le recommande vraiment en famille, vos enfants adorerons (et vous aussi!)

avec la team Ecogliss!

Pour ma part, jusqu'à très récemment je n'étais pas du tout attirée par les activités nautiques.
L'eau n'est pas un élément dans lequel je suis à l'aise.
La piscine passe encore, mais la mer... si je ne vois pas où je pose les pieds c'est vite compliqué!
De plus, je nage très mal, je barbote plus qu'autre chose.

J'ai eu la chance de participer à un événement #instameet en Juillet, lors duquel j'ai pu découvrir certaines activités nautiques.
Mais pourquoi choisir d'y participer si je n'aime l'eau, et si cela ne m'attire pas?

C'était le bon moment. 

L'occasion pour moi, de me tester, de voir si je pouvais tenter ce genre d'expériences malgré mes appréhensions.

Ce n'est pas un effort physique qui me fait peur, car je ne recherche aucune performance.

Ce n'est pas une question de regard des autres car à ce stade de ma vie cela m'importe peu, et alors l'image encore moins...cheveux, maquillage, tenue, ce n'est même pas un sujet.

C'est plus une envie générale depuis ces dernières années, à profiter du moment (à mon niveau), à moins hésiter, à découvrir et à partager.

J'ai passé une très bonne journée, en respectant mes limites, et surtout j'ai eu tout de suite envie de retenter l'expérience en famille.


C'est avec la complicité de Frédérique et Eric de Ecogliss https://www.eco-gliss.com que cela a été possible!
J'avais adoré leur approche lors de ma visite quelques semaines plus tôt, il me semblait donc naturel de me tourner vers eux pour pouvoir partager ce moment d'initiation en famille.

Nous avons choisit une formule découverte, celle-ci permet une initiation au kayak transparent, au step paddle et au seabob.




A tour de rôle ( car même si Gabriel a fait un petit tour en kayak transparent, il est encore trop petit pour le reste! On a donc fait des châteaux de sable avec lui!) nous avons pu profiter de chaque activité.



Louis et Marie ont pu tout tester! 

Louis sait nager et Marie y est presque, mais tout a été possible avec les bons conseils donnés par Eric, et notre encadrement pour chaque activité.

Ils ont adoré! 

Le reste en images :



Nous ne somme ni des professionnels de la vidéo, ni de grands sportifs mais je trouve que la vidéo nous ressemble et qu'elle résume bien notre superbe matinée aux Issambres!

On prévoit déjà d'y retourner l'année prochaine!!! 

Bises à l'équipe d'écogliss pour cette matinée avec eux, et aussi aux instapotes pour toutes ces découvertes!  #merci #gratitude #goodvibes #enjoy


mardi 3 septembre 2019

Carnet de vacances

Pendant les vacances, le blog était au repos!


Il faut dire que j'étais bien occupée avec ma team!!!


Cela fait plusieurs années que nous ne partons pas en vacances. Nous avons une très belle région, avec un accès à la plage illimité, et c'est vrai c'est une chance. Mais pour que ça fasse vraiment "vacances", j'ai essayé de trouver des activités à faire en famille dans la mesure de notre budget.

Sur la période de vacances, nous avons eu 3 temps forts, ou sorties "améliorées",  mais 3 escapades!

Nous sommes allés:

 -  Une journée aux Baux de Provence.

 - Une journée aux Issambres à la découverte d'activités nautiques.

- Deux jours à Montpellier à l'occasion de la cueillette Blédina.

Je vous détaillerai ces journées dans les articles à venir.


Pour le reste du temps, nous avons profité d'être ensemble!

Des journées de repos, des journées en vadrouille, des temps à la plage...
Parcs natures et/ou jeux, visites culturelles, piques-niques, et aussi cahiers de vacances!


Parmi nos adresses préférées cet été :

Pour la plage, pour la deuxième année consécutive, c'est sans conteste au Petit Sud https://www.petitsud.fr que nous avons passé nos meilleures journées.
C'est à côté de chez nous, l'équipe est très sympa, et c'est kidsfriendly!
Le restaurant sert de bons petits plats, et une version snacking est possible en direct des transats pour les plus paresseux (souvent notre cas!)




Un goûter gourmand?
Direction l'avenue 83 à Deneuville https://www.chocolat-deneuville.com
Je ne peux pas vous dire si je préfère les glaces ou les crêpes à vrai dire ( c'est bien ça le problème lorsqu'on est gourmand, on aime tout!).
Mention spéciale pour les sorbets orange sanguine, pamplemousse (et mojito!)
C'est la pause gourmande qui met tout le monde d'accord! Et en plus, l'accueil par Rémy est toujours très chaleureux.



Et vous, comment s'est passé votre été? Quelles sont vos adresses coups de coeur?





samedi 13 juillet 2019

Marie, 6 ans, un anniversaire so girly!


Il s'agit du premier anniversaire que j'organise à la maison!

Pourquoi? Parce que je pense qu'avant je ne m'en sentais pas capable, 8, 10 enfants à occuper à la maison... et parce que la solution de facilité c'était de leur fêter dans un endroit où tout est déjà prêt (et aussi parce que j'en avais les moyens).

Joyeux anniversaire Marinette!!!


Le budget étant bien réduit, je m'y suis prise à l'avance afin de pouvoir guetter bons plans ou promos et pouvoir réaliser une fête d'anniversaire avec une jolie décoration et des activités à réaliser pour les filles.

100% girly, car cette année Marie n'a invité que des copines! Ce qui m'a un peu simplifier la tâche je dois dire, dans le choix des activités.

De plus, ma fille s'émerveille de tout, alors il y avait de grandes chances pour que sa fête lui fasse plaisir! ( Et ça, c'est vraiment un grand avantage!)

Les activités : 

Pour les petites princesses, j'avais prévu :

 - Un atelier DIY de couronne de fleurs, une pour chacune et une qu'elles ont pu réaliser pour leur Maman.
Pour cela j'ai commandé 3 rouleaux de ruban en coton sur https://m.fr.aliexpress.com (1.90 euros le ruban),  ainsi que des fleurs en mousse autocollantes chez https://www.cultura.com ( le paquet de 100 à 2,99 euros)


Chacune a porté sa couronne, et a offert l'autre à sa maman, et cette activité a eu beaucoup de succès!

- Une Pinata (dans laquelle se cachaient de petits sachets avec des bracelets/ bagues enfants trouvés sur https://www.kiabi.com - lot de 6 bracelets/6 bagues en promo 2 euros)



- Un atelier maquillage - J'ai trouvé des tutoriels maquillage de fête princesses/papillons et je me suis improvisée make-up artist!

- Des printables gratuits sur internet de princesse Disney à colorier (indémodable le coloriage!)

Et cerise sur le gâteau, car en ce moment c'est la folie:
- Un atelier DIY Slime.
Pour cet atelier, je pensais acheter chaque ingrédient au détail afin que cela revienne moins cher, mais en y regardant de près, je ne faisais pas d'économie. Tous les composants étaient en grand conditionnement à chaque fois, sans compter que je voulais des petits recipients pour que chacune puis rapporter chez elle le slime réalisé. 
J'ai pensé à abandonner l'idée de l'atelier, puis en passant à Cultura pour les fleurs en mousse autocollantes, je suis tombée sur une promo de kit Slime complet. Les 6 récipients, les poudres de couleurs, les paillettes et autres accessoires, la poudre de slime! Il ne restait plus qu'à rajouter de l'eau! (kit complet 15,99 euros)


- Musique d'ambiance et mini boum, chacune a choisit ses chansons préférées!

On a terminé sur des génériques Disney et j'ai eu le droit à un concert de petites Reines des Neiges    "Libéréééé, délivréeeee"! 
Mémorable!


Le goûter :

Je me suis rendue compte lors de chaque anniversaire de mes enfants, qu'à part un ou deux très gourmands (comme mon fils Louis!), les enfants passent très vite sur le moment goûter, pour retourner jouer.

J'ai donc réalisé un seul gâteau assez simple. Un moelleux au chocolat sur lequel j'ai réalisé une décoration en pâte à sucre.
J'avais prévu quelques bonbons (jour de fête!!!)



La décoration:

J'ai commandé le plus gros de la décoration sur Ali Express. Ballons, nappes, gobelets et pailles en cartons. J'en ai eu pour une dizaine d'euros seulement, par contre presque 5 semaines pour la livraison ( d'où l'anticipation!)

Je pense que pour une prochaine fois je peux même tenter de fabriquer un peu de déco moi-même... à suivre!

Bonus :

Ma BFF et illustratrice http://instagram.com/madamebarbe  avait réalisé un joli dessin de Marie pour son précédent anniversaire, nous avons repris donc ce dessin pour les cartes d'invitation, que Marie a pu personnaliser!


Une fête réussie, une petite fille aux anges (et donc une Maman comblée!)

dimanche 30 juin 2019

L'apprentissage de la propreté, quand et comment?

Je vois de nombreuses mamans qui se posent des questions par rapport à l'apprentissage de la propreté.

Quand commencer? Comment faire? Pot ou réducteur de toilettes? Quelle fréquence? 
Et si bébé n'est pas propre avant l'école? etc...

Je ne détiens absolument pas de méthode miracle, mais c'est un sujet qui, aujourd'hui, ne m'inquiète pas vraiment, car je sais que tout fini par rentrer dans l'ordre. Mais il est normal de se poser des questions ( surtout lorsque c'est son premier enfant...On veut tellement bien faire!).

Mon grand, Louis, a commencé à aller sur le pot chez sa nounou l'été qui précédait ses 2 ans ( il est d'Octobre). A la maison, nous avions choisit un réducteur de toilettes. 
Louis a été propre jour et nuit pour ses 2 ans, sans difficulté particulière.
Quelques mois plus tard, il a attrapé sa première gastro...
Alors pipi dans les toilettes oui, mais le reste, il refusait totalement... Et nous avons du racheter des couches! Il demandait à faire, il mettait sa couche dans les toilettes et quand il avait terminé il nous appelait.
On a tout essayé, lui expliquer, rester avec lui dans les toilettes, coller un poster derrière la porte avec un système de gommettes pour l'encourager. On lui a aussi beaucoup dit : " Si tu n'es pas propre, tu ne pourras pas aller à l'école" ( grave erreur de jeunes parents!)
Bref, ça a duré plusieurs mois et à un mois de la rentrée d'école, on a laissé tomber... On continuait le système de couches pour la grosse commission, et on a arrêté de lui en parler.

1 semaine avant l'école, Louis a demandé à faire dans les toilettes! Cris et chansons de joie pour toute la famille ( oui ça rend dingue le pipi/caca!!!!)

Et tout est rentré dans l'ordre.

Des petits copains n'étaient pas tout à fait propres à l'entrée à l'école, mais en moins d'un mois, eux aussi ont trouvé leur "rythme".

Ma fillette Marie, alors elle... très autonome et indépendante dès les premiers mois, à 18 mois elle a refusé catégoriquement de porter des couches.
Nous avons été pris au dépourvu, la nounou également, car on n'avait jamais tenté le pot ou le réducteur de toilettes avec elle.

On lui a fait confiance, on a acheté un pot à la maison ( car elle avait vraiment de minis fesses, j'avais peur que le réducteur de toilettes soit trop grand). Mais mademoiselle ne voulait pas le pot, elle voulait aller sur les toilettes, comme une grande!

A 18 mois, Marie était propre le jour.
Nous avons gardé la couche la nuit, car comme elle avait un sommeil très profond, la couche était toujours mouillée. Nous avons attendu qu'elle comprenne, elle aussi, et la couche de nuit a été supprimée vers ses 3 ans 1/2.


Gabriel?



Quelle belle surprise de la part de  Huggies Pull-Ups https://www.apprentissagedelapropree.fr lorsque nous avons reçu un pot et des culottes d'apprentissage de la propreté personnalisées Cars! 

Je n'ai jamais utilisé la marque Huggies Pull-Ups avant, c'est une grande première!!!

Ces culottes d'apprentissage de la propreté s'enfilent comme un sous-vêtement et elles disposent d'un indicateur d'humidité qui permet à bébé de comprendre la différence entre "sec" et "mouillé".
Lorsque la culotte est mouillée, le dessin disparaît, un indicateur pour nous parents, mais aussi pour bébé. Je trouve cela assez ludique pour lui, il regarde et il comprend.

La reconnaissance visuelle pour qu'il puisse ensuite, assimiler à la sensation corporelle est très intéressante.

De plus, la culotte d'apprentissage se met et s'enlève rapidement, on tente par ce biais d'encourager bébé vers l'autonomie.

A 17 mois, (15 mois en âge corrigé) Gabriel n'est pas prêt pour le moment.

Mais nous lui avons montré le pot et on lui laisse à disposition. Selon son évolution sur les prochaines semaines (ou mois) nous profiterons des beaux jours pour le laisser en culottes d'apprentissage et pour voir ses réactions!

Je vous tiendrai au courant évidemment!



Cet article pour vous dire que chaque enfant à son rythme, qu'il faut le respecter, encourager, féliciter et que tôt ou tard, l'apprentissage de la propreté se fait, et tout rentre dans l'ordre. 
Nos enfants ont soif d'autonomie, d'indépendance, il veulent être des grands, ils veulent faire eux-mêmes... mais il restent petits et ont besoin de notre accompagnement. La propreté oui, lorsque bébé est prêt. 
Cet été, ou l'été prochain, ou avant, ou après, on verra bien pour Gabriel comment ça se passera!

 On lui fait confiance.

lundi 24 juin 2019

On a testé un kit Escape Game!

Il y a quelques semaines, on m'a proposé de tester un Escape Game à faire à la maison.
Le site https://escape-kit.com propose des kits pour Escape Game à partir de 6 ans. Il existe des versions enfant, ado et même famille!

Je me suis dit que ça pouvait être plutôt sympa et j'ai profité du dernier pont de Mai pour inviter les petits copains à la maison pour une partie de Escape Game!



Le kit est à télécharger. Je vous conseille de l'espace sur votre ordinateur et surtout une bonne imprimante!!!! En couleurs, c'est un plus!
En effet, vous allez imprimer les invitations à l'Escape Game pour les participants, les énigmes avec pour certaines des accessoires, le livre du Game Master (afin de pouvoir guider les enfants), la décoration du jeu, des affiches bonus, et les certificats en cas de réussite au jeu.

La préparation au préalable prend du temps également, j'ai bien passé 2 soirées à tout découper, plier, coller et une bonne heure à tout installer dans la maison avant le démarrage de l'Escape Game.

C'était une première pour moi, ainsi que pour les enfants. J'ai fait au mieux et de façon relativement simple, mais je pense qu'on peut aussi réellement transformer la maison selon le thème, se déguiser, et le jouer à fond si on en a envie ( et le temps!).

Mes 2 grands ont participé. Louis a 9 ans, il est HPI, et a invité 2 copains du même âge. Marie a 5 1/2, elle ne sait pas encore lire, et a invité une copine qui est en CP.

Ce qui est très intéressant ici, c'est que l'Escape Game se fait en équipe, donc malgré une fourchette d'âge des enfants assez grande, et par conséquent une différence au niveau scolaire, sensitif, et émotionnel, chacun a compris qu'il fallait respecter l'autre et lui venir en aide si besoin.


Nous avons tester le kit Ecole Ensorcelée!



Dans un univers proche de celui d'Harry Potter, les petits apprentis sorciers avaient une mission : Délivrer les élèves de l'école d'un sortilège qui les avaient plongé dans un profond sommeil.
1 heure maximum pour y parvenir, au risque de voir ce sommeil devenir éternel... Top chrono, c'est parti!

Je peux vous dire qu'à l'énoncé de la situation, les enfants étaient surexcités!!! Ils ont choisis le nom de leur équipe et j'ai rappelé les règles à chacun.

Ces règles je les ai adapté et je pense que c'est nécessaire selon les enfants présents.
Louis est HPI, il y avait de fortes chances pour qu'il déchiffre les énigmes très rapidement, ne laissant pas la place ou le temps aux autres enfants de participer ( ce qui aurait pu les décourager, ou les désintéresser du jeu).
Je leur ai demandé à tous s'ils connaissaient Fort Boyard.... OUIIIIIIIIII ( Il faut croire que c'est l'émission culte des enfants!)
Alors, tout comme Fort Boyard, chaque énigme serait proposée à un participant qui aurait pour mission de la résoudre seul avec les encouragements de son équipe. En cas de difficulté, il pourrait alors choisir de se faire aider du Game Master  ( en échange d'une carte de malédiction ah ah ah! ) ou par un de ses co-équipiers. 

Tous, ont validé l'idée et vraiment, le jeu s'est parfaitement déroulé.



Ma fille Marie, était la seule participante à ne pas savoir lire. Par chance, parmi les énigmes, il y a des énigmes un peu plus "visuelles", j'ai pu donc l'orienter sur une épreuve qu'elle a été capable de réussir, sous l'œil bienveillant des grands! Une fierté pour elle!

Je ne vous dévoilerai pas les énigmes mais.... au bout de 44 minutes et 35 secondes, l'équipe à déjoué l'Escape Game!!!

Cris de joie, accolades, chants de gagnants "Pooo popopopopopoooooooo", danses et photo finish!!!

Une bien agréable surprise!
J'avais des doutes sur la durée de l'activité et également sur l'adhésion ou non des enfants. J'avais peur de rencontrer une éventuelle difficulté imprévue ( Ca ne le fait pas pour un Game Master...) mais rien de cela.

Nous avons tous passé un bon moment, et les enfants ont même demandé si on pouvait en organiser un autre!

Louis? Il est resté plutôt tranquille dans l'ensemble même si ça lui brûlait les lèvres de donner les réponses par moment. A un moment du jeu, il commençait à prendre un peu trop la parole et...ce genre de situation est aussi prévue dans l'Escape Game! Le Game Master peut à tout moment attribuer une" carte malédiction" à un participant, une sorte de gage/contrainte, plutôt drôle, mais qui remet bien les choses en place.

On tente une version Escape Game en famille très prochainement! Et franchement, si cela est aussi bien fait que la version enfant, ça promet un bon moment tous ensemble!!!


lundi 10 juin 2019

Efluent 9 en mode Garden Party!

Vous savez cette sensation de "On peut le refaire, je n'étais pas prête?"

Lors de mon premier Efluent en Novembre dernier, j'en ai pris plein les yeux, j'ai découvert un univers, un monde entier que je ne connaissais pas. J'en ai profité, oui, mais pas assez à mon goût car j'étais tellement dans la découverte de tout.
La blogosphère je croyais connaître (mon premier blog date de 2007) mais en fait j'étais loin du compte! Présente réellement sur Instagram depuis ma dernière grossesse, et nouveau blog depuis Octobre dernier, je ne maîtrise pas tous les codes, ni tout le vocabulaire, je suis complétement dépassée par ces histoires d'algorithme mais je m'amuse, je partage, je me fais plaisir! Et je suis ravie de constater que nous sommes nombreux/ses sur la même longueur d'ondes!

Pour la 9ème édition de l'événement, et donc ma deuxième participation, c'était vraiment beaucoup mieux  pour moi, dans le sens où je savais dans quel genre d'événement j'allais (même si on va de surprises en surprises dans cette journée de folie!). Mais voilà, je savais que la journée passerait très vite, que j'avais énormément de Mamans et Papas à retrouver et de nouveaux à rencontrer, et que je voulais profiter de tout, tout, tout!



J'ai mis ma robe validée à l'unanimité avec vous les jours précédents ;) J'ai eu un peu peur pour le temps, pour au final avoir une journée caniculaire, du soleil, de la pluie, de l'orage, de la grêle puis du soleil! (Mais cela n'a en rien gâché la journée! Ca fait plutôt des souvenirs!)
Et c'est parti pour une journée de folie!



Le lieu? 

Les jardins de Bagatelle! Cadre bucolique chic, verdoyant, en plein Paris! De la verdure, de la nature, le cadre idéal pour une Garden Party, sans parler de la magnifique bâtisse en briques rose/rouge à la fois historique et moderne.

L'organisation? 

Un énorme travail de l'équipe de  https://paroledemamans.com qui avait pensé à tout. Quelques stands à l'intérieur, la majorité en extérieur avec de l'abri en cas de pluie ( et oui, c'est Paris!), un timing de maître sur toute la journée afin de pouvoir proposer un maximum d'activités, une disponibilité incroyable comme d'habitude, et un petit grain de folie qui fait que l'ambiance générale est chaleureuse.

Les marques? 

Plus d'une trentaine de marques présentes, certaines déjà rencontrées lors de la précédente édition, et certaines nouvelles, toutes très accueillantes et disponibles pour répondre à nos nombreuses questions!!!

Les activités?

Alors là, juste top, top, top!!!! Tout au long de la journée, il était possible de participer à des activités. L'activité Brunch bien évidemment ( on ne se refait pas, gourmande un jour...) , des activités manuelles et créatives, des jeux, des défis, des conférences, des ateliers éveils, un défilé, une pinata géante....

Ce qui m'a plu? 

C'était une édition enrichissante, et il y en avait pour tous! Nos bébés, nos plus grands et même nous les parents!!!
La dimension psy était également présente via certaines conférences, et évidemment cela me touche particulièrement.


Car une fois de plus, les enfants sont au cœur de nos préoccupations, ils sont le centre d'attention de cet événement, même sils ne sont pas présents et que, certes, nous nous amusons bien sans eux (chut...!). Ils restent notre intérêt commun à tous, nos trésors, ceux pour qui on est curieux, ceux pour qui on se fait du souci, on cherche toujours à s'améliorer, ceux pour qui on souhaite de la bienveillance, de l'écoute, de la vigilance.... et la liste est encore bien longue!


Le bonus? 

Les rencontres!!! Les copines!!! Les copains!!!
Que serait un événement sans relations humaines (cf mon article précédent!)?
Il y a beaucoup de choses sur les réseaux sociaux, il faut pouvoir faire le tri, rester humble et naturel pour pouvoir rencontrer des personnes qui sont dans le même état d'esprit. Et je vous assure que c'est possible ( et ça je l'ai découvert grâce à l'édition Efluent 8!).
Derrière le virtuel, il existe le réel, et les échanges deviennent alors encore plus concrets et on se lie même d'amitié!
Je ressors plus riche à chaque fois de toutes ces rencontres et je suis déjà impatiente des prochaines!


Pour ce qui est des découvertes... j'ai eu de gros coups de cœur... Je ne vous en dit pas plus pour le moment, mais je vous présenterai tout ça dans les semaines à venir!

Je dédie cet article à tous ceux qui ont pu vivre cette Garden Party incroyable, mais aussi aux copines qui n'ont pas pu se rendre à l'événement cette fois, j'ai trinqué au jus d'orange pressé pour vous!

lundi 6 mai 2019

Faire 900 km avec 3 enfants dont 1 bébé qui déteste la voiture! We did it!

La distance, la route, les longs trajets n'ont jamais été problématiques tant que nous n'étions pas parents. Et lorsque la famille se trouve à 900 km, c'est même une habitude. Tu connais la route par cœur, tu t'arrêtes plus ou moins aux même endroits lors de chaque voyage.

Nous avons eu une chance extrême, nos deux ainés n'ont jamais rien dit en voiture, ils dormaient presque sur commande pour les 3/4 de la route.
Nous faisions des pauses sur la route, mais elle étaient relativement courtes.

En grandissant, les enfants dormaient un peu moins. La fameuse phrase " C'est quand qu'on arrive?" était donc du voyage elle aussi. Mais dans l'ensemble, ça s'est plutôt toujours bien passé.

Je dis ça car lorsque nous avons eu Gabriel, on ne s'est même pas posé la question des longs trajets, pour nous, il serait dans la même lignée que les grands...


Surprise! Pas du tout, il déteste la voiture, il râle sans arrêt, et parfois il se met à hurler même sur de petits trajets (l'enfant parfait non? 😊)

Chut bébé dort...

Quand on s'est décidé à prendre la voiture tous les 5, j'appréhendais vraiment!

Alors voilà comment on a tenté d'établir le plan "no stress" en voiture pour faire notre périple de Toulon jusqu'à Tours!

1 - Couper la route en 2! Approximativement à mi-chemin, nous avons décidé de faire une pause et dormir à l'hôtel/airbnb.
Moins de pression pour l'horaire de départ (oui, parce qu'à 5, ce n'est pas très simple de décoller de la maison) , moins de fatigue pour tous et un objectif qui nous semblait bien plus facile à atteindre!

2 - Partir sur des horaires de "probables" siestes de Gabriel. Nous sommes partis en milieu de matinée. Gabriel dort très peu le matin, mais ne serait-ce qu'1/2h c'était déjà ça! Les grands arrivent à s'occuper sur les 2 premières heures. Ils regardent la route, font des jeux ensemble, ça papote, etc...

3 - Une belle vraie pause déjeuner! J'avais bien regardé les aires d'autoroute au préalable, et j'en ai trouvé une juste parfaite! A environ 2h 15 de chez nous, cela correspondait donc à l'heure du déjeuner. L'aire de Sorgues sur la A7, qui mérite vraiment d'être mentionnée, car très kids friendly avec 2 aires de jeux en extérieur, des tables/bancs pour pique-niquer, de grandes enseignes pour ceux qui le souhaitent (Casino, KFC, Marie Blachère), un coin bébé très propre et très pratique lorsqu'il faut changer bébé.
Nous avions prévu un pique-nique car les grands adorent, et cela donne un petit côté ludique au voyage, on mange des sandwichs, on s'assoit où on veut (loin des règles du quotidien à table, c'est aussi ça les vacances, non?) .
Nous sommes bien restés 2 heures sur place.



4 - Repartir à l'approche de la sieste suivante. Gros succès pour le coup, car Gabriel a presque dormi 2 heures!!!
Pour les grands, ils ont pu choisir un grand dessin animé. Oui, oui, on avait dit jamais de tablette en voiture mais ça c'était avant! La tablette nous accompagne en voiture depuis 4 ans maintenant pour les longs trajets.
Cette fois-ci, ils ont regardé Hôtel Transylvanie!

Résultat, nous étions presque arrivés à destination pour notre stop de la nuit...

Mais c'était juste trop beau pour être vrai!

Bouchons, gros bouchons suite à un accident. Et là on a pris 1h40 dans la vue... Les grands s'impatientaient et commençaient à se chamailler, Gabriel râlait encore et encore, et nous, nous avions le cerveau en compote.

Nous avons donc refait une pause à 100km avant l'arrivée, pour prendre le goûter.
Là encore, on a fait une vraie grande pause avant de repartir pour la fin du trajet.

Nous avons dormi sur Clermont-Ferrand, à l'hôtel ACE  c'est un établissement Kids friendly, avec un accueil très chaleureux, des prestations de qualité pour un prix très correct. Comme c'était en période de Pâques, les enfants ont même eu un kinder surprise chacun à leur arrivée, ils étaient heureux!



le lendemain il nous restait 2 bonnes heures de route avant d'arriver à Chambord où on avait prévu d'emmener les enfants, puis encore 1 heure avant l'arrivée à Tours.



Clairement, ce n'est pas de tout repos, mais le fait que nous ayons pris le temps pour le trajet nous a fait gagner en sérénité. Evidemment cela faisait moins de temps sur place, mais on ne pouvait pas tout avoir!

Pour le retour nous avons fait sensiblement la même chose avec un arrêt d'une nuit près de Lyon à Lissieu.
Nous avions trouvé sur airbnb une location hôtelière très sympa Garden and City. Tout se gère de façon autonome, et les petites maisons forment un petit quartier très calme (C'était le Wisteria Lane de Lissieu!). L'appartement était hyper grand et très bien équipé.



Cerise sur le gâteau pour les enfants: Le soir à Clermont-Ferrand, et le soir à Lissieu, nous sommes allés diner au Buffalo Grill. Une grande première pour toute la famille, sur les conseils d'une de mes copines. L'offre est intéressante car pour un plat adulte acheté, le menu enfant est offert sur présentation de la carte famille nombreuse.
Burger/frites et glace pour mon grand, et poisson/riz et barbe à papa pour ma fille, un petit kit chacun avec jeux et coloriages, un très bon compromis pour les parents qui souhaitent terminer leur assiette un peu tranquille!



Nous faisons rarement de longs périples en voiture, c'était un peu l'aventure ( Le déménagement et puis Tétris dans la voiture!). Nous étions crevés (les vieux!!!) mais les enfants ont adoré le périple et Gabriel a été plutôt sage pour notre plus grande surprise!

We did it!





lundi 22 avril 2019

Et la suite?

La suite du parcours PMA est beaucoup moins pénible, pour de multiples raisons.

La première et la principale évidemment, c'est que j'avais réalisé mon rêve d'être maman, et que ma vie s'était transformée dès ce moment.

Je voulais tenter une deuxième grossesse mais je savais aussi que je n'étais pas prête à refaire un protocole PMA aussi long et aussi lourd.

Psychologiquement, l'approche est différente et les attentes ne sont pas les mêmes. Il n'y a plus cette question existentielle (pour moi en tout cas) de savoir si on est capable de devenir mère ou non, d'être en capacité de procréer, de connaître ce statut de "maman".

J'ai profité de mon Louis sans repenser aux années précédentes, et sans vraiment penser non plus à agrandir la famille.
Je le souhaitais, mais je savais aussi la chance que j'avais déjà eu, alors j'avais beaucoup moins de pression.

Louis

J'ai échangé avec mon gynécologue, celui-ci m'expliquant qu'après une grossesse, le corps se modifie, les hormones se modifient aussi et que tout pouvait être différent.
Bon, il m'a aussi dit de patienter 6 mois et de revenir le voir si je n'étais pas enceinte d'ici là ( Là, c'était moins drôle...)

6 mois pendant lesquels il ne s'est rien passé.
 Pas de cycle, pas de règles, pas d'ovulation et donc certainement pas grossesse.

J'ai été dirigée vers le gynécologue spécialiste PMA qui m'avait déjà suivi pour Louis.
Pour lui, il fallait tenter de nouveau une stimulation hormonale par traitement pour voir la réaction du corps maintenant que j'avais déjà vécu une grossesse (et une fausse couche précoce avant ça).

Un traitement de 6 mois m'a été prescrit. Je vous passe les détails de tous les effets secondaires...
Ce qui était sur c'est que mon corps réagissait au traitement par rapport à ce que je ressentais. Je ne savais pas si cela serait suffisant pour avoir la chance de vivre une seconde grossesse, mais il se passait des choses en moi c'était indéniable. J'arrivais même à sentir l'ovulation ce qui était très nouveau pour moi.

1 mois, 2 mois, 3 mois...

4 mois : En plus des effets secondaires, à quelques jours des règles je me suis sentie "différente". Ballonnée "différente" et cela toujours en milieu d'après-midi.
La foutue folie du test m'a soudainement envahie de nouveau, mais au fond de moi je savais déjà.

C'est assez inexplicable d'ailleurs... L'instinct?

J'ai fait un test en rentrant du travail le soir, il était positif! Et confirmé le lendemain par un examen sanguin.
Les règles étaient supposées arriver 4 jours après, mais à la place j'ai eu une très belle grossesse. La plus belle sans doute du début à la fin (oui parce que je suis allée au terme du terme!)

Ma petite Marie est née, et dès le lendemain je voulais un autre bébé (oui, oui les hormones!)


Marie

Envisager l'arrivée du troisième enfant, du "petit dernier", est encore différente. On a plus du tout le même âge, ni la même vie, ni les mêmes préoccupations.
Avoir 3 enfants, c'était mon rêve le plus fou, mais il était sans cesse décliné ou reculé pour de multiples raisons. Ce n'était pas la PMA  qui était l'obstacle principal même si elle restait toujours un paramètre à considérer.

Car non, on n'oublie jamais la PMA (malgré ce que tout le monde te dit ou essaye de te faire croire), mais le sujet devient beaucoup plus allégé avec le temps et avec les enfants qui ont pris toute le place dans ton cœur, dans ta vie, et dans ton quotidien.

Suite à de nombreux événements (on en reparlera) ma vie, ma vision de la vie ont énormément changé. Les raisons qui me faisaient "décliner" ou "reculer" ou me questionner sur une troisième grossesse n'avaient plus lieu d'être, alors on s'est lancé.

Un traitement de 3 mois de stimulation hormonale m'a été prescrit.

Le 2ème mois, je me suis sentie "différente", mais cette sensation m'était bien familière.

Sans aucun doute j'étais enceinte.

Ma grossesse a été confirmée par test puis prise de sang. Et une semaine après la date supposée des règles, j'ai commencé à souffrir d'horribles nausées (ce qui était une grande première pour moi).

Mes bébés

L'histoire des grossesses c'est encore un autre sujet. Ce que je voulais ici, c'est témoigner de la suite du parcours PMA.
J'ai eu cette chance que mon corps ait bien voulu fonctionner, ait bien voulu répondre au traitement et de manière rapide.

Je suis SOPK et je le serai toujours mais aujourd'hui je suis maman de 3 chouchous alors qu'on m'avait dit que je n'en aurais certainement jamais et qu'il fallait que je me fasse à l'idée de ne jamais être mère.

Alors non, nous se sommes pas obligés d'accepter cette sentence et de se faire à l'idée de ne pas devenir parent.
Ce qu'on ne maîtrise absolument pas c'est quand et comment.

L'espace temps peut être très long, 3, 5 10, 15 ans... PMA, thérapies, GPA, séparation/changement de conjoint...
Il peut s'en passer des choses, et on évolue au fil du temps, on change, on s'ouvre aussi à de nombreuses possibilités.
Mais sauf si cela est un choix, il n'y a pas de raison de renoncer, peu importe ce que les gens disent. Il faut aussi se faire confiance (c'est très, très dur, le plus dur sans doute). Il s'agit d'une science inexacte, ou une multitude de facteurs souvent peu maîtrisables peuvent intervenir.


Il faut toujours y croire.

______________

Et après la suite?

Quand j'ai accouché de Gabriel je me suis sentie "complète" en plus d'être chanceuse. Sans besoin de trop réfléchir, je me suis dit que l'étape suivante serait de faire un don d'ovocytes.
Certes il faudrait me stimuler de nouveau mais cela n'était qu'une formalité pour moi maintenant, et si cela pouvait aider un jour une ou plusieurs autres femmes à réaliser leur rêve de devenir mère, cela valait vraiment la peine.

Le système français est fait de paradoxes et de contraintes sur de nombreux sujets. La PMA en est un, le don d'ovocytes en est un autre. Le délai moyen d'attente d'un don d'ovocytes pour un couple est situé entre 2 et 3 ans.

J'ai voulu faire un don, j'ai 3 enfants, j'ai 37 ans.
Cela est impossible pour le motif suivant : Trop vieille!

Passé 35 ans, il est impossible en France de faire un don d'ovocytes. Je trouve cela vraiment dommage de cloisonner les opportunités surtout aujourd'hui où les femmes ont leurs enfants de plus en plus tardivement. Il me semble logique de fixer des limites et des conditions mais peut-être qu'actuellement cela n'est plus vraiment adapté à la société.

A bon entendeur...



mardi 26 février 2019

PMA et moi

Je suis SOPK.

En d’autres termes, j’ai le syndrome des ovaires polykystiques. 

Je ne suis pas médecin, je ne vais donc pas vous donner une définition scientifique du SOPK, mais voilà comment on me l’a décrit au moment où on me l’a annoncé :

"C’est un état. Un dérèglement hormonal général, les hormones sont sécrétées de façon irrégulière  et en quantité anarchique. "
Et dans mon cas plus particulièrement : "Les ovaires travaillent en sur-régime sans arrêt mais de manière inefficace, les follicules sont très nombreux (18, 19, 20...) mais aucun n'arrive à maturité.
 Il n’y a donc pas d’ovulation.
Plus de règles.
Cela ne veut pas dire que vous êtes stérile, mais vous n’aurez peut-être jamais d’enfant."

A l’époque au début des années 2000, j’ai tenté de trouver des explications, mais je n’ai pas trouvé grand chose.... 
Les généralités étaient toujours les mêmes : Environ 10% de femmes touchées, troubles des menstruations, possibilité d’acné ou de pilosité importante, risque plus élevé de développer le syndrome sur sujets obèses.

Il y a quelques années en arrière on a mis en cause le bisphénol A...
Aujourd’hui on parle d'un rapport possible avec plusieurs perturbateurs endocriniens.

Aucun élément n’a pu me donner de réelles explications et j’ai arrêté depuis très longtemps d’essayer de comprendre car peu importe la cause, cela n'aurait rien changé à ce SOPK.

Il fallait donc l'accepter.

Ce n’était pas si simple à vrai dire.

C’est à ce moment que j’ai commencé un parcours PMA.
(Je vous fais grâce de la paperasse à remplir à l’époque et des délais de prise en charge, même si je sais qu’à ce jour le sujet n’a pas beaucoup avancé.)

En tout, du début de mon parcours PMA à l’heureuse nouvelle de ma première grossesse, il y aura eu 5 ans.
Si on devait rajouter les années avant la prise en charge de la PMA, on serait à 8.

En l’espace de 5 ans il s’en passe des choses, d’un point de vue médical, mais également d’un point de vue personnel. 
Personnellement, l’événement le plus marquant si je peux le dire ainsi, c’est que j’y ai laissé mon couple à l'époque.
Je n’ai pas de regret, car dans une séparation, tout un tas de choses rentrent en jeu. Mais il est certain que l’attente abominable pendant des années avant la PMA avec un projet qui n’aboutit pas, puis la PMA lourde, pesante, et qui traîne en longueur elle aussi, n’ont rien arrangé. 

J’avais testé les stimulations hormonales avec des cachets, en modifiant les dosages, en alternant tentatives et cycles au repos. 
J’avais testé des stimulations hormonales par injections. J'ai découvert l’appréhension de devoir se piquer, les bleus dans le ventre, les effets indésirables.

J’ai espéré, désespéré, souffert, pleuré puis...

La vie, le destin, l’inconscient, je ne sais pas à vrai dire, mais j’ai tourné une page.

Je me suis autorisée à vivre ma vie, ma vie en dehors de la PMA.

Je me suis séparée. J’ai vécu "libre" comme jamais je ne l’avais ressenti avant, libre de mon temps, libre de mes décisions, libre de mes choix, libre de mon cœur, libre de mon corps.

J’ai rencontré mon mari dans ce sentiment de liberté.

Le positif?
J’avais une parfaite connaissance de mon état, de mon infertilité, de la possibilité qu’une grossesse n’arrive jamais, de la probabilité que nous ne devenions jamais parents mais que peut-être nous resterions 2. 

Nous étions en accord dès le départ, pourquoi attendre ou repousser un projet qui n'arriverait peut-être pas ou dans un espace temps que nous ne maîtrisions pas?

La reprise en charge de la PMA dans le Var a été plus rapide compte tenu du dossier, et je n'ai jamais entendu le fameux: "Vous êtes jeune, en bonne santé, cela va arriver."

Il n'était plus question de refaire des stimulations hormonales suite aux multiples échecs dans le passé.

Un an plus tard nous avons alors entamé une procédure pour une 
 IAC (insémination artificielle avec conjoint ou intra couple). 

...

Soldée par ce qui s'appelle une fausse couche précoce (la veille de Noël)


Cette fois-ci, il n'était pas question de se perdre, soi-même déjà, ni l'un et l'autre. Les émotions ravivées étaient bien présentes mais je ne voulais pas qu'elles prennent le dessus et nous renferment dans cet enfer que j'avais déjà connu.

Certaines épreuves de la vie rapprochent, d'autres éloignent.
On ne le sait pas toujours car on ne maîtrise pas grand chose, mais là, j'en avais conscience.

On a décidé d'une "pause" PMA de quelques mois.

J'ai pris de nouvelles fonctions professionnelles. A la question " souhaitez-vous des enfants?" j'ai répondu oui, mais que malheureusement, cela n'arriverait jamais.
La femme assise devant moi m'a répondu: "Il faut toujours y croire"

Je n'ai pas eu d'autres règles, j'avais maintenant l'habitude.

J'ai eu quelques maux d'estomac quelques mois plus tard, dans des conditions curieuses. A la danse notamment lors de certains mouvements. Ma prof m'a demandé si j'étais enceinte.

La blague! Mais cependant cela m'a interpellé...

J'ai fait un test de grossesse en pleine journée. Je n'ai même pas attendu, il était positif ( j'ai tout de suite pensé qu'il ne marchait pas! Encore un! Mais quand même...)

J'ai fait une prise de sang. 

" Vous êtes enceinte, et bien enceinte, d'au moins 6 semaines!"


Une IAC, une fausse couche précoce, un cycle de 60 jours et un miracle? Un choc oui! Un réel choc. J'étais tellement prête que je n'étais plus prête...

Le lendemain, croyez le ou non, je ne fermais plus aucun pantalon. Le week-end suivant j'achetais des vêtements de grossesse.

Puis j'ai fait une écho et j'ai découvert mon mini alien.

Il était bien là, et la date estimée de conception correspondait au fameux "il faut toujours y croire".

La PMA et moi, ça ne s'est pas arrêté là, mais le plus dur était déjà derrière moi.

Il faut toujours y croire.


Nous avons cru en Louis, et il nous a fait devenir parents.
Notre histoire, notre "combat", notre bébé miracle.

Merci la vie.








lundi 4 février 2019

Infertilité, infécondité, inégalité, réalité

le cycle de la femme, tel qu’on nous l’apprend à l’école. 
Une belle théorie, simple à comprendre et rassurante. 
Mais dans la pratique?

Bref, je ne suis absolument pas là pour vous faire un cours de science, et encore moins pour vous donner des avis médicaux, mais pour partager avec vous mon expérience de l’infertilité.



J’ai voulu être mère très jeune, j’étais prête psychologiquement et physiquement vers 20 ans. A l’arrêt de la pilule, comme bon nombre d’entre nous, j’étais surexcitée à l’idée de me dire que désormais une grossesse pouvait survenir et que quelques mois plus tard je réaliserai mon rêve d’être mère.

Mais voilà, ce n’était pas si simple. Le corps a repris ses droits et n’en a fait qu’à sa tête. Alors les cycles de 28 jours théoriques , je ne me souviens même pas en avoir eu...

Remis dans son contexte, à l’époque on m’avait dit qu’une première grossesse pouvait mettre entre 12 à 18 mois alors...
j’ai patienté, j’ai espéré, j’y ai cru, j’ai été déçue...
J’avais ce que je pensais être des retards de règles (retard de règles=bonne nouvelle? Et bien non!), et j’ai fait de nombreux tests de grossesse (oui,oui, on ne sait jamais, peut-être que le premier ne fonctionnait pas...).

Je suis allée consulter.
« Vous êtes jeune, en bonne santé, il faut être patient c’est tout. Aujourd’hui les gens aimeraient avoir un enfant aussi vite que s’ils achetaient un machine à laver ».

Je m’en souviens comme si c’était hier.

La patience... et un grand sentiment de solitude aussi. On se questionne, on se remet en question, on se culpabilise, ma vie s'est mise à tourner autour de cet unique projet qui n’aboutissait pas.

Je suis allée consulter de nouveau l’année suivante.
Mais je suis jeune et en bonne santé bordel! Qu’est-que je viens l’emmerder avec mes doutes et mes questions?

Ce n’est évidemment pas ce que le gynécologue m’a dit, mais c’est bel et bien le ressenti que j’ai eu en sortant de son cabinet.

Je crois qu’à partir de ce moment, j’ai commencé à en parler à mon entourage. Je n’attendais pas vraiment de conseils mais j’avais besoin d’extérioriser ce mal être.
Les réactions ont été multiples, certaines compréhensives, d’autres attentives, et certaines absolument pas. Chacun y va de sa propre théorie donc c’est très délicat...

Mes amies, pour la plupart, ont été remarquables. Soutenantes, encourageantes, et surtout elles ont toujours eu beaucoup de tact. Parce que oui, à 24,25 ans les premières annonces de grossesse ont commencé à arriver.
Je n’étais pas la seule à vouloir être mère.

Je n’ai jamais ressenti de jalousie, envers des amies enceintes, mais pendant longtemps je n’arrivais pas non plus à être heureuse pour elles, sans ressentir un certain sentiment d’injustice.

Le couple? Ah il en prend un coup aussi... certaines épreuves rapprochent, d’autres éloignent. En ce qui me concerne c’était plutôt la deuxième option.

Devant ma solitude, j’ai cherché tous les moyens pour pouvoir tomber enceinte.

C’est là que tu penses qu’internet est ton meilleur ami. 

Tu te retrouves sur des forums de discussions, tu lis tout un tas de choses, de publicités, de produits miracles, qui au final te font de nouveau espérer.

J’ai tenté des méthodes naturelles type homéopathie, aromathérapie, des tisanes, des cachets de vitamines, des aliments pour booster la fertilité.
Utile ou pas? C’était surtout inapproprié dans mon cas, mais comme j’étais la seule préoccupée par ce désir de grossesse, j’ai tout tenté.
Les positions sexuelles aussi. La fréquence des rapports ( un savant calcul tout ça, qui ne laissait plus vraiment de place à la spontanéité).

Une des plus grosses idioties, a été de tenter les tests d’ovulation. Car devinez quoi? Ils étaient quasi tout le temps positifs!  Espoirs, espoir, espoir, désespoir!

Bon, après tout ce temps, il fallait se rendre à l’évidence, quelque chose ne tournait pas rond. Parfois j’avais mes règles au bout de 60 jours, parfois au bout de 90 jours....jusqu’au jour où elles ne sont plus du tout arrivées.

Alors on se plaint tout le temps d’avoir nos règles, mais en fait lorsqu’on ne les a plus, c’est pire. C’est comme si inconsciemment on t’enlevait une partie de féminité, celle qui porte le sens de la maternité, de la procréation.

J’ai décidé de changer de gynécologue, j’ai pris un grand nom de la région.
Pourquoi? Sans doute parce que c’était rassurant, parce que lui, il m’aiderait c’est sur (Je l'espérais tellement qu'il ne pouvait pas en être autrement).
Des mois d’attente pour obtenir un rdv.

Le jour J!
Je me présente, j’explique ma situation depuis ces dernières années.
« Vous êtes jeune... »
J’ai insisté.
J’ai expliqué que je n’avais plus de règles depuis des mois.
« Vous devez les avoir, mais vous ne vous en rendez pas compte, on se revoit dans 6 mois ».

Que dire... je n’ai même pas les mots pour décrire.

6 mois plus tard, nous nous sommes revus. Et j’ai eu des tests sanguins à réaliser à plusieurs périodes dans le mois.
A la suite des tests, silence radio...
J’ai tenté de contacter le gynécologue, mais on me répondait à chaque fois : «  Le médecin vous apportera une réponse par courrier ».

Et un jour dans la boite aux lettres j’ai reçu une réponse!!!! Mélange d’excitation, d’angoisse, de soulagement, j’allais enfin savoir.

1 phrase, une seule. J’ai toujours cette lettre:
«  les résultats de vos examens montre un cycle anovulatoire, à voir lors de votre prochaine consultation ».

Quoi? C’est tout? On ne pouvait pas me le dire au téléphone? Et puis ça finalement, je m’en doutais un peu déjà...!

Rdv suivant, le gynécologue me prescrit le fameux Clomid dont je vois le nom partout sur les forums.  mais dont je ne connais rien. Un fort dosage pour mon poids de l’époque (45kg).
La consigne c’est de commencer le traitement le premier jour des règles.

Mais je n’ai pas mes règles...

Je commence donc le traitement au hasard de la période.
Pas de suivi, pas de contrôle.... et quelques jours plus tard je me retrouve avec une hyper stimulation ovarienne avec tous les désagréments et les risques que cela comporte.

Je suis désespérée. Je me sens seule, incomprise, désemparée, et je confie mon desarroi à mon médecin traitant de l’époque.
Celui-ci n’a pas la solution mais, il me donne des coordonnées. Il m’oriente vers un gynécologue et fait en sorte de m’obtenir un rendez-vous dans les jours qui suivent.

Ce gynécologue en question. Je lui voue une éternelle gratitude. Je ne suis pas tombée enceinte dans les mois qui ont suivi, il n’a pas trouvé « de solution » mais il a transformé ma vie, il m’a sauvé.

Il m’a reçu, m’a longuement écouté, et m’a dit qu’il allait tenter de comprendre à l’aide de questions, d’examens complémentaires et que je ne ressortirai pas tant qu’on aurait pas des pistes à explorer.
Je suis restée 2 heures dans son cabinet, bien plus que de la gynécologie, il y avait ce côté accompagnement psychologique, cette recherche biographique, une dimension analytique de mes habitudes de vie alimentaire, sommeil, antécédents...

Il a émis quelques hypothèses et à ciblé des examens à réaliser.

Dans le mois qui a suivi, on a pu mettre un mot, un mot un peu bizarre, qui fait peur.
Ce mot n'est pas une maladie mais plutôt un état.

Je suis SOPK.

Quoi? C'est quoi ça?
En gros résumé, il s'agit d'un dérèglement hormonal général. Les hormones sécrétées par l'organisme ne surviennent pas au bon moment, ou en quantité suffisante, ou pas dans l'ordre "logique". On en reparlera plus longuement, mais voilà je savais enfin ce qu'il en était.

Mes ovaires travaillaient à bloc, tout le temps, mais de façon inefficace. Je n'avais donc aucune ovulation, et aucune règle.

Je n'avais pas rêvé, je n'étais pas folle.

Après tout ce temps, le parcours ne faisait que commencer finalement, mais je me sentais un peu moins seule.

Vous vous doutez bien que l'histoire connaît une fin heureuse, miraculeuse même! Je me sens très chanceuse malgré toutes ces épreuves.
Et avec le recul, beaucoup de recul, je ne connais finalement que des fins heureuses dans tous les cas d'infertilité portés à ma connaissance. La seule chose qui n'est absolument pas maîtrisable, c'est le temps qui passe, et c'est le ou les moyens pour y parvenir.

Il faut toujours y croire.

L'accompagnement psychologique dans tout ça? Peu ou pas existant, peu importe les raisons. 
Mais cela en fait une raison supplémentaire pour moi aujourd'hui dans mon choix professionnel de demain.
Je souhaite plus que tout pouvoir apporter une écoute, un mot, une bienveillance, une compréhension à celles (et ceux) qui en auront le besoin à un moment dans leur vie. Il suffit parfois de peu, mais le fait d'être considéré, accompagné, peut faire bouger beaucoup de choses.

Comme ce gynécologue, qui ce jour là, a pris le temps pour moi. Je n'ai pas eu de contact depuis plus 12 ans mais je n'oublierai jamais...Merci Docteur.